Le sujet fait grincer des dents. Et pour cause, la contrefaçon de consommables prend de plus en plus d’ampleur. A ne pas confondre avec le marché des consommables génériques, une activité totalement légale, la contrefaçon de cartouches est une plaie pour les concepteurs de solutions d’impression. Au-delà de l’aspect financier - l’organisation douanière mondiale (WCO) et la chambre de commerce internationale (ICC) estiment que le manque à gagner pour l’économie globale en produits contrefaits s’élèverait à 500 milliards d’Euros, soit l’équivalent d’une perte d’environ 5 à 8 % de parts de marché mondial pour des marchandises d’origine - les professionnels pointent du doigt les problèmes environnementaux et les éventuels dégâts techniques provoqués par l’usage de tels produits. En Europe, l’ICCE (Imaging Consumables Coalition of Europe), l’association créée par Brother, Canon, Epson, Lexmark, Oki, Panasonic et Xerox, multiplie les initiatives sur le front de l’information : alerter, éduquer, expliquer et mettre à disposition des stratégies de détection. Les pays fautifs sont à demi mot identifiés : Asie, Afrique, pays de l’Europe de l’Est. D’autres constructeurs font cavaliers seuls dans cette bataille menée contre le marché des fournitures d’impression frauduleuses. Ainsi, depuis 2006, en collaboration avec les autorités locales, HP a été à l’origine de près de 900 saisies dans la zone EMEA, concluant 470 enquêtes et 250 raids à l’issu desquels environ 3.5 millions de produits contrefaits ont été retrouvés. Autre exemple, Oki possède lui aussi ses propres services d’enquêtes sur lesquels il s’appuie pour mener la guerre aux consommables illicites.
samedi 15 août 2009
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