La première photocopie de document a vu le jour le 22 octobre 1938 dans un laboratoire de fortune aménagé derrière un salon de beauté d’Astoria, dans le Queens à New York. Un résultat obtenu par Chester Carlson qui s’intéressait à l’époque à l’électricité statique et aux matériaux photoconducteurs plus qu’aux méthodes de la photographie, suivant ainsi les traces du physicien français Jean-Jacques Trillat qui comprit le principe générale de l’électrophographie dès 1935. Le procédé mit au point par l’américain fut nommé xérographie, à partir des deux racines grecques xeros (sec) et graphein (écrire). Il fallu encore vingt années et le pari d’une petite entreprise des quartiers nord de New York pour que ce procédé soit commercialisé. Il s’agissait de la société Haloid, qui prit en 1961 le nom de Xerox. De son vivant, Chester Carlson n’aurait jamais pensé que la photocopie allait être reconnue comme une véritable révolution. Le cabinet Infotrends estime que les produits issus de la xérographie ont généré cette année 3,08 trillions de copies et d’impressions dans le monde.
mardi 28 octobre 2008
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